mardi

24 heures Vilar

La baleine-cargo participe aux 24 heures Vilar au Festival D'Avignon cet été, avec l'association des auteurs dans l'espace public.
Pendant 24 heures, du 11 juillet à 19h00 au 12 juillet à 19h00, artistes et public vont se relayer dans la cour de la maison Jean Vilar pour faire entendre sa parole.

En voici quelques extraits...

«L'art du théâtre ne prend toute sa signification que lorsqu'il parvient à assembler et à unir.»

«Le poète a toujours le dernier mot.»

“Il s'agit donc de faire une société, après quoi nous ferons peut-être du bon théâtre”

“Le théâtre à Paris, ça n'est plus qu'un musée”

“De tous temps, le théâtre a cherché à se transformer. C'est ce qu'on appelle les crises. Tant que le théâtre est en crise, il se porte bien.”

“Le théâtre est une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin... Le théâtre est donc, au premier chef, un service public. Tout comme le gaz, l'eau, l'électricité.”

« On sent bien qu’il n’est pas question pour nous d’éduquer un public. La question du théâtre est plus humble, encore qu’aussi généreuse. Comment la définir ? Depuis toujours, nous, artisans de la scène, en cherchons le sens. »

“Ce n’est pas I’« art » que je vise, mais le public prolétaire. Pour moi faire du théâtre, c’est mettre au service du plus grand nombre, et des moins bien pourvus d’abord, le pain et le sel de la connaissance. La mise en place du couvert sera simple; le repas frugal mais soigné. Pas de préséances. Je n’ai jamais eu envie de faire étalage de nos dons. Je sais depuis toujours qu’au théâtre, dans ce métier comme dans tous les autres peut-être, c’est « en vous appauvrissant que vous vous enrichirez, c’est en vous simplifiant que vous vous multiplierez, c’est en reculant que vous laisserez la plus grande place... à l’inspiration. »

“Ce théâtre que je fais, il cherche à s’inscrire dans l’histoire sociale, tout simplement. Et, si sur cet immense terrain où se déroulent les querelles du monde ma place est misérable, c’est à cette place seule que je tiens. »