mardi

C'est l'hiver !

Le cimetière itinérant de canapés s'est mis à l'abri pour l'hiver au château de Salles sur Mer. Le grincheux a besoin d'un sacré coup de neuf ! Il manque quelques lattes à l'amoureux des fesses et le match a un pied cassé. A part ça, tout va bien.
Deux ans déjà que le cimetière itinérant de canapés vadrouille sur les routes de France et il compte bien repartir dès le retour du printemps ! (voir la rubrique "Notre actualité", colonne de droite)



lundi

Résidence 2010 CNAR de Niort

Un clin d'oeil souvenir qui nous vient de Niort. C'était au printemps 2010.
Pour prendre connaissance de la lettre du CNAR , télécharger le dossier artistique du cimetière itinérant de canapés et voir les photos de répétitions de Darri, cliquer ici

Le cimetière itinérant de canapés sur l'Ile de Ré


"Quand on s'appelle La baleine-cargo et qu'on se retrouve à jouer à Saint-Clément des Baleines, c'est tout simplement du bonheur. Nous sommes dimanche 26 septembre 2010, le soleil éclabousse l'ile de sa lumière, la mer est haute, les vagues présentes derrière la dune et le phare des baleines veille sur nous.
Nous installons notre cimetière de canapés sur la base de loisirs de Saint Clément des Baleines pour la fête des associations de la Communauté de communes de l'Ile de Ré.
Le public découvre l'installation, intrigué, écoute les canapés sonores de 11h00 à 18h00 et rencontre l'équipe artistique.
A 18h00 Monsieur et Madame Cousin viennent déposer leur vieux canapé au cimetière et c'est le signal ! le spectacle commence !
Sur l'installation les yeux pétillent, les rires montent, l'émotion se partage entre petits et grands et la tisane aux chrysanthèmes vient réchauffer les plus frileux en cette belle soirée de septembre.
Nous repartons riches de ces rencontres et dans la nuit, le pont de Ré dessine un beau sourire sur le ciel étoilé."
Françoise Guillaumond

Photographies Agathe Zimmer - Pour les voir cliquer ici -

Le cimetière itinérant de canapés à Aurillac

"Le cimetière itinérant de canapés" fut notre première expérience en tant que compagnie de passage au Festival d'Aurillac. On nous avait dit : vous verrez à Aurillac, il pleut, il fait froid, c'est une vraie galère ! On n'a pas vu une goutte de pluie. Mais des gouttes de sueur, oui, ça on en a vues !
Les festivaliers arrivaient épuisés, éreintés, essoufflés, assoiffés mais heureux de trouver, au terme de leur périple, un endroit calme où se poser, pour écouter à leur rythme, quelques histoires de canapés. Avec en prime une tisane aux chrysanthèmes offerte pour étancher leur soif !
A l'heure dite, bon nombre de visiteurs du cimetière revenaient, intrigués, assister à "la cérémonie d'adieu au nouvel arrivant" et rencontrer Jean-Luc Bergaud, le directeur du cimetière, ce vieux garçon passionné et passionnant ; Marie-Christine Bardot, la musicienne un rien timide mais surtout déjantée ; M. et Mme Cousin avec leurs états d'âmes de couple et Jérémy, ce jeune homme du public, un rien trublion, qui prend part à la cérémonie et se livre peu à peu.
A la fin du spectacle, ils découvraient qui se cache derrière l'amoureux des fesses et la mauvaise éducation, ces deux canapés interactifs qui interpellent les comédiens et dialoguent en direct avec le public. Au coeur du cimetière, les canapés s'animaient et la cérémonie prenait tout son sens en permettant au public de mieux comprendre l'espace et ce qu'il représente.

3500 personnes ont pu découvrir notre travail à Aurillac. L'accueil a été très chaleureux avec beaucoup d'étonnement , de surprise, de rire et d'émotion partagés.
De nombreux textes ont été écrits par le public et glissés dans la boîte à offrandes du cimetière. Des textes qui montrent que très certainement, chacun de ces visiteurs ne regardera plus son canapé comme avant...
Aujourd'hui, cette confrontation réussie de notre création avec le public nous encourage vivement à poursuivre l'aventure et à faire voyager notre cimetière de canapés itinérant de par le monde !"
Bénédicte Chaleroux

mardi

Un cimetière de canapés

Pour voir le clip vidéo de la première version du spectacle "confidences sur canapés" au festival Paroles de rue à Mireuil (La Rochelle), cliquer sur l'image

La baleine-cargo est à nouveau en résidence de création avec son cimetière de canapés
Ce spectacle a été considérablement modifié, l'installation sonore aussi. Il a changé de nom. Il s'agit désormais d'un cimetière itinérant de canapés.
Au programme, une installation sonore ouverte toute la journée au public avec un temps fort à la tombée du jour (6 artistes prennent possession de l'espace et le spectacle commence...).
Nous avons présenté cette nouvelle création en avant-première, lors d'une sortie publique au Centre National des Arts de la rue à Niort.
Pour voir les photos du cimetière à Niort cliquer ici

lundi

Notations de novembre 2010

Lu dans "Ariane Mouchkine", Actes Sud - Papiers :

"Combien de temps cela va être encore possible chez nous, ce désir d'un métier qui au fond ne devrait produire que du progrès humain, du progrès de la conscience, de la compassion, de la fraternité ?"

"L'utopie, c'est le possible non encore réalisé".

" Quand je vois le monde autour de moi, je me rends compte que je ne comprends pas 90% des choses qui s'y passent, mais je sais que c'est de ma responsabilité que d'arriver à le comprendre, et je continue, avec une obstination qui peut paraître tout à fait stupide à certains, de penser que nous pouvons, nous devons agir sur le monde, comme un grain de sable -chacun d'entre nous. Il n'y a pas de résignation qui tienne ! Je suis certaine de cela, bien qu'on n'arrête pas de nous dire que ça ne sert à rien. Il existe un proverbe magnifique : "Si ton étoile ne brille pas, n'essaie pas d'éteindre la mienne !" Gardez cela, je vous assure, ne laissez pas éteindre votre étoile ! C'est difficile parfois, parce que c'est à coups de seaux d'eau qu'ils essaient de le faire, mais voilà : "Si ton étoile ne brille pas, n'essaie pas d'éteindre la mienne !""

"J'ai charge d'âmes comme un capitaine de bateau. quand on ouvre la porte à un public, on a charge d'âmes à tout point de vue, et du point de vue de la sécurité, et du point de vue de leur espoir dans l'humanité. C'est important quand le public vient au théâtre, car les spectateurs reprennent, parfois pour de longs mois, espoir dans l'humanité, à travers nos capacités d'hospitalité, de beauté visuelle, d'art, mais aussi de tendresse."

"Le théâtre doit s'inclure dans la société, cela paraît être une vérité totale. Je crois que le spectateur, la création artistique doit rester au centre. Car l'outil qui lutte contre la barbarie, c'est un poème, un livre et, à un moment donné, un spectacle : ils nous prennent et ils nous changent."