vendredi

Ateliers 2008 Théâtre à La Rochelle

Tout plein du monde (atelier adultes 2008), création pour 16 comédiens. Cliquer ici pour voir les photos du spectacle
C’est l’histoire d’une grande famille avec tout plein du monde dedans; une tribu d’affreux, sales et méchants. Y’a Monsieur papa, Madame maman, la mamie et les 13 enfants. Comment faire filer droit tout ce petit monde ? Impossible. Les garçons rêvent de faire la peau à leur père, les filles de devenir plus belles que leur mère ! Un vrai bazar, comme dans la vraie vie ! Avec en plus, trois vilains petits canards qui sèment la zizanie…

Sur le fil (atelier ados 2008), création pour 9 comédiens. Cliquer ici pour voir les photos du spectacle.

Six personnages s’embarquent pour le pays des rêves. Le voyage est délicat. Il ne s’agit surtout pas d’oublier son filtre mélangeur-barrage-synthétiseur-analyseur car sans lui, rien n’est possible. Heureusement un guide veille à la sécurité des passagers. En trois tours de clé, le bateau gagne le large. Le pays des rêves n’est pas loin.

Les escales 2010

En 2010, Françoise Guillaumond participe à la création de l'association des auteurs dans l'espace public.

mardi

Les escales 2008 - 2009

SYAGE Prod
Un projet de création vidéo se déroule durant les mois de septembre et octobre 2008. La baleine-cargo participe à ce projet initié par SYAGE Prod.

Rencontres inattendues, MDAC La Rochelle.
Ce projet de la MDAC (Mission départementale de l'action culturelle) va se dérouler sur l'année scolaire 2008 - 2009.
Une classe de cycle III, de Charente Maritime (zone rurale) va écrire un texte sur le thème des rencontres inattendues. C'est Françoise Guillaumond, de la Compagnie La baleine-cargo, qui se chargera des séances d'écriture.
Ce texte sera ensuite confié à des classes qui travailleront avec des artistes différents (plasticien, danseur, comédien, circassien, musicien...).
Une rencontre mettant en lien tous les participants du projet permettra de présenter les réalisations des enfants et d'échanger ensemble.

Théâtre avec l'A.I.D.E. (d'août à décembre 2008)
La baleine-cargo s'engage dans la création 2008 des jeunes de l'A.I.D.E.
Le thème proposé cette année est la liberté. C'est une invite à ouvrir des fenêtres sur différents pays au travers de la musique, de la danse et de la poésie. A cette occasion des textes écrits par les jeunes seront montés avec des poèmes d'auteurs provenant du monde entier. Françoise Guillaumond assure le montage de la trame et prend en charge le travail théâtral et la mise en scène du spectacle "Liberté à la Une". Elle est assistée par Sophie Naud et Nathalie Brémaud.

lundi

Les escales 2007 - 2008

Ecriture, théâtre et photographie
En 2007, La Compagnie propose des ateliers d’écriture autour de l’exposition « Lignes de vie » de la photographe Sylvie Schnur. Lors du vernissage au Carré Amelot (La Rochelle), la Cie organise une lecture à haute voix de ces textes.

Formation
En 2007, la Cie intervient sous forme d’ateliers théâtre au Centre Universitaire de Français Langue Etrangère (FLASH, La Rochelle).

Cinéma
En 2008, la Cie s’associe à SYAGE Production (société de production cinématographique implantée à La Rochelle) et à Claire Rivieccio, réalisatrice, et participe à la réalisation de courts métrages de fiction.

vendredi

Les ateliers du Ventre de la Baleine 2007 Théâtre à La Rochelle

Les étoiles filantes (atelier adultes 2007), création pour 16 comédiens.
Au commencement une étoile, puis deux, perdues dans l’espace intersidéral… Elles nous racontent notre histoire, du big bang au premier homme, et s’interrogent : C’est quoi au juste vivre sa vie ? Dans un tic tac inexorable, commencent alors le défilé de nos espoirs et la parade de nos peurs… Ici, les regrets se cultivent en pots, comme les fleurs. Là, poussent deux amoureux, un homme-cygne, une femme à secrets… Les enfants ont grandi trop vite et se sont perdus en chemin ; les prophètes font campagne et les petites vieilles ne mangent plus que du yaourt…
Et les étoiles filantes ? Elles filent, comme le temps…
Photographies (D.R) : Sylvie Schnur, Agathe Zimmer Cliquer ici pour les voir.


Les étoiles filantes - Les petites vieilles qui ne mangent plus que du yaourt
envoyé par baleine-cargo

Pour visionner d'autres extraits du spectacle, cliquer ici.

mardi

Les ateliers du Ventre de la Baleine 2005 - 2006 Théâtre à La Rochelle

- Nous sommes z’étés (atelier adultes 2006), création pour 10 comédiens
Dans une gare, le jour se lève. Brume, ferraille, crissement métallique qui fait grincer les dents, fuir les regards. Où vont-ils tous ces trains qui passent sans se préoccuper du genre humain ?... Dans ce huis clos non désiré, l’espace va s’ouvrir pourtant, le temps d’une rencontre. Et si partir c’était cela, ce premier pas qui mène à l’autre, cette avancée vers la lumière ?

- L’amour 400 Asa (atelier adultes 2005), création pour 13 comédiens
C’est l’histoire incroyable d’une cabine photomaton qui contient tous les souvenirs, tous les secrets de l’humanité. Cette cabine est bien vivante. La preuve ? son cœur bat. Autour de la cabine, douze personnages se pressent à la recherche d’eux-mêmes et des autres.

Histoire des ateliers Théâtre à La Rochelle

Association indépendante jusqu’en juin 2007, Les ateliers du ventre de la baleine, dirigés par Françoise Guillaumond, rejoignent La baleine-cargo. Ces ateliers proposent à des amateurs de vivre l’acte de création théâtrale dans son entier : de la constitution d’une équipe à la naissance d’une idée, puis d’un thème à creuser par le biais de propositions d’écriture et d’improvisations théâtrales… Ces activités ont lieu au Centre Social Saint Eloi, à La Rochelle. A la rentrée 2007, les ateliers du ventre de la baleine se sont ouverts aux adolescents.

dimanche

Notation de mars 2010

" Ecrire pour la rue ? Quelles spécificités ? Aussitôt quelque chose se hérisse en moi. J’aime pas ça les spécificités, ça met les gens en boîte, ça enferme, ça restreint. Je ne veux pas être restreinte. Puisqu’il s’agit avant tout d’écrire. Comment je fais ? pourquoi ? Ecrire pour penser, pour mieux comprendre ce qui m’entoure, comprendre pour être le plus libre, comme disait Giacometti. Ecrire et peu importe quoi, car l’écriture est Une : nouvelles, romans, poésie, chansons, contes, théâtre, théâtre de rue, essai… bien sûr que c’est toujours écrire. Dans la solitude du bureau, porte fermée à double tour, ou dans la rencontre avec des corps, des couleurs, des objets…, sur un plateau ou sur une place de village. C’est encore écrire. Juste la langue qui se complexifie, l’écriture qui va au-delà des mots. Avec des images, du mouvement, de la musique, du prévu et de l’imprévu, de l’ombre et de la lumière… Mais c’est encore écrire. Après ce n’est qu'une question d’ajustement, se mettre au clair avec le destinataire, comme un pacte avec l’autre (si j’écris une nouvelle, mon texte répond aux critères du genre ; si j’écris de la poésie aussi,… etc.). Donc si j’écris pour la rue, ben avant tout j’écris. Mais je ne laisse pas « pour la rue » pour autant. Bien sûr que non. Je garde la rue. La rue c’est chez moi, chez nous. J’aime la rue. La rue : un territoire, des gens, une histoire. Et le « pour » avec tout ce qu’il suppose d’adresse. La rue c’est l’écriture plurielle et c’est bon ça, sortir de sa solitude, de ce tête à tête entre moi et moi… Ouvrir grand la porte. Ecrire à plusieurs voix et que chaque voix raconte, et que les voix se tissent les unes aux autres, et que le sens naisse entre ces paroles, ces gestes, ces silences. Avec en plus les voix imprévisibles, celle du public qui vient rejoindre la grande partition et celle de la rue ; car c’est bavard une rue, faut pas croire. Et chacun peut prendre place, hors les murs.
Ecrire pour la rue, c’est ça, écrire pour la surprise de la rencontre, avec des gens, un lieu et des histoires qui traversent la nôtre ; et mordre ensemble sur la réalité."

Françoise Guillaumond

samedi

Notations de janvier 2009

« Autour de chaque canapé, des foyers imaginaires ; quelles traces l’objet peut-il en avoir gardées ? La vie pousse, flot ininterrompu, combat sans espérance. Et pourtant, c’est de cela qu’il s’agit. De déchets. Et c’est cela que l’on voudrait : ramener à la surface la vie qui grouille, les enfants qui se battent, les vêtements qui tombent, les journaux qui se lisent et se froissent et se jettent – avril 45, avril 55, avril 65, avril 75 déjà ?, avril 85, avril 95, avril 2005 et plus – les images qui déferlent, les plateaux repas avec le vin que l’on renverse, le livre lu au tout petit, les rires qui jaillissent, les ongles qui poussent et que l'on est bien obligé de couper, les histoires de déménagement, de séparation, les drames, la dernière fois qu’il s’est assis là, la tenir en suspens. Et que chacun porte en lui un fragment d’histoire qui nous constitue tous. »
Extrait de « Confidences sur canapés », Françoise Guillaumond

vendredi

Notations de décembre 2008

Ma réalité

Je fais certainement de la peinture et de la sculpture et cela depuis toujours, depuis le première fois que j'ai dessiné ou peint, pour mordre sur la réalité, pour me défendre, pour me nourrir, pour grossir ; grossir pour mieux me défendre, pour mieux attaquer, pour accrocher, pour avancer le plus possible sur tous les plans, dans toutes les directions, pour me défendre contre la faim, contre le froid, contre la mort, pour être le plus libre possible : le plus libre possible pour tâcher - avec les moyens qui me sont aujourd'hui les plus propres - de mieux voir, de mieux comprendre ce qui m'entoure, de mieux comprendre pour être le plus libre, le plus gros possible, pour dépenser, pour me dépenser le plus possible dans ce que je fais, pour courir mon aventure, pour découvrir de nouveaux mondes, pour faire ma guerre, pour le plaisir ? pour la joie ? de la guerre, pour le plaisir de gagner et de perdre.
Extraits de "Ecrits", de Alberto Giacometti, Ed. Hermann, 1997

jeudi

Notations de novembre 2008

"On n'a pas besoin de grands sujets, c'est déjà tellement énorme le vivant."
Joël Pommerat

mercredi

Notations d'octobre 2008

"Voilà ce que je crois : le théâtre, la poésie, c'est essentiel mais ça n'est pas grave. Que l'oeuvre importe ne devrait surtout pas nous conduire à faire les importants. A jouer les importants."

In Quel théâtre pour aujourd'hui ?, de Jean-Pierre Siméon

mardi

Notations de septembre 2008

" Entre le personnage qui s'agite en moi quand, acteur, j'avance sur scène et celui que je suis quand j'avance dans la réalité, il y a une différence de degrés, mais au profit de la réalité théâtrale.
Quand je vis je ne me sens pas vivre. Mais quand je joue c'est là que je me sens exister.
Qu'est-ce qui m'empêcherait de croire au rêve du théâtre quand je crois au rêve de la réalité ? Quand je rêve je fais quelque chose et au théâtre je fais quelque chose.
Les évènements du rêve conduit par ma conscience profonde m'apprennent le sens des évènements de la veille où la fatalité toute nue me conduit.
Or le théâtre est comme une grande veille où c'est moi qui conduis la fatalité."

In Le théâtre et son double, Antonin Artaud, Essais.

lundi

Notations de août 2008

"On doit en finir avec cette idée des chefs-d'oeuvre réservés à une soit-disant élite, et que la foule ne comprend pas ; et se dire qu'il n'y a pas dans l'esprit de quartier réservé comme il y en a pour les rapprochements sexuels clandestins. Les chefs-d'oeuvre du passé sont bons pour le passé : ils ne sont pas bons pour nous. Nous avons le droit de dire ce qui a été dit et même ce qui n'a pas été dit d'une façon qui nous appartienne, qui soit immédiate, directe, réponde aux façons de sentir actuelles, et que tout le monde comprendra."

In Le théâtre et son double, de Antonin Artaud, Folio Essais

vendredi

Notations de juillet 2008

"Le moi est un peuple [...]
Je suis hantée par des voix : écrire, c'est faire entendre ces voix, chacune dans sa coloration, son idiome, dans une écriture tressée, multicolore, multivocale."
Hélène Cixous

jeudi

Notations de juin 2008

[...]
"HAM
- Tu te crois un morceau, hein ?
CLOV
- Mille."
In "Fin de partie", Samuel Beckett

dimanche

Les guitares sèchent en Poitou Charentes en 2009 !

Les guitares sèchent Création de la Compagnie Le ventre de la baleine.

Ce spectacle met en scène trois femmes sur leur lieu de travail : une laverie. Toute la journée, ces femmes lavent, frottent, astiquent et étendent du linge. Un matin, trois guitares font leur apparition dans la laverie. Comme ces femmes ne savent rien faire d'autre, elles commencent par laver les guitares, puis les mettent à sécher sur un fil à linge. C'est au cours de ces manipulations qu'elles découvrent que ces drôles d’instruments peuvent faire de la musique ! Tout bascule. Les trois femmes apprivoisent peu à peu les guitares, apprennent à en jouer, à chanter, à mettre leur vie en mots et se prennent à rêver au concert qu'elles donneraient..

Avec Angèle Hédeline, Pascale Gouin et Françoise Guillaumond.

Montage et mise en scène : Françoise Guillaumond. Direction musicale : Pascale Gouin. Création lumière : Thierry Grasset et Gaëlle Zimmer. Décor et scénographie : Thierry Grasset.

C'est Le 7 mars 2009 à 20h30 dans le cadre des journées théâtrales de Tonnay Charente (17) et le 28 mars 2009 à 21h00, salle Alauna 21, à Secondigny (79), avec le CACEF

Bonne année 2010 !